Exclusif !

Sujet sur le Tatouage au concours infirmier 2018 : IFSI Bordeaux

Voici “en exclusivité” le sujet sur le tatouage du concours infirmier qui est tombé en 2018 dans l’IFSI de Bordeaux (Charles Perrens) soumis aux candidats de droit commun (Bachelier).

Latoortue.com vous offre le texte de ce sujet sur le Tatouage dans l’IFSI de Bordeaux en 2018. 

Vous pouvez récupérer le PDF du texte et les questions de 2 façons :

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SUJET TATOUAGE CONCOURS INFIRMIER 2018

EPREUVE ECRITE – IFSI bordeaux

Durée de l’épreuve : 2 heures

Cette épreuve permet d’évaluer les capacités de compréhension, d’analyse, de synthèse, d’argumentation et d’écriture des candidats.

Les consignes à respecter

  • Réponse suivant la chronologie des questions,
  • Utilisation d’un stylo noir ou bleu seulement,
  • Respect de la marge,
  • Tolérance de plus ou moins 10 % pour le nombre de lignes

Des pénalités seront appliquées (maximum -3 points) pour :

  • Le non-respect des consignes
  • Le défaut de lisibilité et de soins de la copie
  • Le non-respect des règles d’orthographe, de syntaxe et de grammaire

TEXTE DU SUJET

 

Tatouage: de l’encre pas si sympathique

 

La mode du tatouage ne faiblit pas. Mais on commence à connaître ses dangers. Que contient vraiment l’aiguille de l’artiste? Mieux vaut prendre le temps de la réflexion avant de s’y frotter.

Motifs tribauxpapillon, dragon, tête de mort ou citations… Cet été encore, une simple promenade sur les plages suffira à l’observer : les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par le tatouage. Un phénomène de société qui n’est plus réservé aux marginaux et aux fans de hard-rock : toutes les classes sociales sont concernées. Environ 15 % de la population (et jusqu’à 25 % des moins de 30 ans, selon les dernières études disponibles) est ainsi passée entre les mains des tatoueurs, dont l’imagination picturale n’a plus de limite. Pourtant, cette nouvelle mode commence à inquiéter certains experts – jusqu’à la Commission européenne, dont le comité scientifique a publié l’an dernier un rapport de 118 pages pour alerter sur les effets secondaires de plus en plus fréquents de cette pratique, et pointer le manque de connaissances sur ses conséquences à long terme. Une véritable question de santé publique, dont s’est aussi saisie à la mi-juin l’Académie nationale de pharmacie. Ses sages réclament plus de contrôles des produits utilisés, une meilleure information des jeunes et surtout davantage de recherches sur les risques liés à ces ornements. 

Faut-il le rappeler? Le tatouage consiste à percer à de multiples reprises la barrière de la peau à l’aide de fines aiguilles, pour venir injecter de façon permanente des pigments dans le derme, entre un et trois millimètres de profondeur. Cette effraction provoque aussitôt une réaction inflammatoire : notre système immunitaire se mobilise contre les intrus, et tente tant bien que mal de les éliminer – avec un succès limité. L’histoire peut très bien s’arrêter là, mais ce n’est pas toujours le cas : “De 6 % à 10 % des personnes tatouées rencontrent des difficultés liées à ces décorations”, constate le dermatologue Nicolas Kluger, qui vient d’ouvrir à l’hôpital Bichat à Paris la première consultation consacrée aux complications découlant des tatouages. Parmi les problèmes les plus fréquents, les infections, qui surviennent le plus souvent dans la foulée de l’intervention, et, surtout, les allergies. Celles-ci peuvent se déclencher immédiatement, mais parfois des dizaines d’années plus tard. En tête des couleurs les plus allergisantes, le rouge. La peau va alors gonfler, gratter, se boursoufler, devenir purulente… 

Des substances toxiques dans la composition des encres

 

Mais la principale inconnue tient à la composition des encres. Toute une série de substances cancérogènes sont interdites depuis 2003. Seulement voilà, comme l’ont rappelé les experts de la Commission européenne, les pigments utilisés sont rarement développés pour un usage chez l’homme – ce sont parfois les mêmes que ceux dont se servent les industries textile ou automobile ! Contrairement aux produits pharmaceutiques, très réglementés et contrôlés, on peut donc y trouver des impuretés toxiques, quelquefois en grande quantité, comme des métaux lourds ou des hydrocarbures polycycliques aromatiques, aux propriétés cancérogènes avérées. Faut-il pour autant s’en inquiéter ? “On ne dispose pas de données suffisantes pour répondre à cette question. Le cancer étant une maladie multifactorielle, il serait de toute façon difficile de conclure”, a regretté le toxicologue Hervé Ficheux, devant l’Académie nationale de pharmacie. 

Dès lors, quelles précautions prendre pour limiter autant que possible les désagréments? Avant tout, bien choisir le professionnel à qui l’on confie sa peau. Il doit respecter des conditions d’hygiène optimales, avec notamment des aiguilles et des gants à usage unique. Par ailleurs, l’eau du robinet pour la dilution de l’encre est à proscrire, car c’est une source potentielle d’infections microbiennes. Un tatoueur sérieux évitera aussi de planter ses aiguilles dans les grains de beauté, au risque sinon d’empêcher ensuite tout dépistage de cancers cutanés, souvent causés par des nævus qui dégénèrent. On peut aussi s’assurer que les encres proviennent des Etats-Unis ou d’Europe, plutôt que de Chine. Au-delà, c’est au client lui-même de respecter certaines règles : désinfecter à l’eau et au savon deux ou trois fois par jour les plaies, ne pas s’exposer au soleil ni se baigner en mer ou en piscine avant leur cicatrisation complète, le plus souvent au bout de trois à quatre semaines. 

Stéphanie Benz, publié le 21/07/2017, L’Express

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