Exclusif !

Sujet IFSI Strasbourg 2018 sur le thème du vélo et du sport

Voici “en exclusivité” le sujet IFSI Strasbourg du concours infirmier qui est tombé le 24 Avril 2018 pour les candidats de droit commun (Bachelier).

Latoortue.com vous offre le texte du sujet IFSI Strasbourg sur le vélo et l’activité sportive.

Vous pouvez récupérer le PDF du texte et les questions de 2 façons :

– En demandant votre adhésion au groupe fermé de Latoortue sur Facebook (ici), et ainsi pouvoir échanger avec les autres membres.

OU

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Sujet IFSI Strasbourg 24 Avril 2018

EPREUVE ECRITE – Culture générale

Durée de l’épreuve : 2 heures

Ce sujet IFSI Strasbourg de culture générale permet d’évaluer les capacités de compréhension, d’analyse, de synthèse, d’argumentation et d’écriture des candidats.

Les consignes à respecter

  • Réponse suivant la chronologie des questions,
  • Utilisation d’un stylo noir ou bleu seulement,
  • Respect de la marge,
  • Tolérance de plus ou moins 10 % pour le nombre de lignes

Des pénalités seront appliquées (maximum -3 points) pour :

  • Le non-respect des consignes
  • Le défaut de lisibilité et de soins de la copie
  • Le non-respect des règles d’orthographe, de syntaxe et de grammaire

TEXTE DU SUJET

 

La revanche du vélo

 

En ville comme dans les campagnes, le vélo fait l’objet d’un engouement de masse. Sa résurgence est le signe d’une quête collective de ralentissement, d’exercice physique et de proximité avec la nature.

À Lille, le dernier vendredi du mois, ils sont une petite centaine à arpenter la ville sans toucher le sol, en capes à paillettes, chapeaux hauts de forme, cagoules fluo ou autres bizarreries multicolores. Juchés sur leurs montures d’acier, ils scandent des slogans comme « Antipollution et bon pour les molletons ! »« Préparez vos guiboles, c’est la fin du pétrole »« Éteignez vos moteurs, respirez le bonheur ! » Ainsi vont les activistes du collectif Vélorution, un groupe de cyclistes qui milite pour encourager la pratique du vélo et aider les cyclistes à s’approprier l’espace urbain. S’il n’est pas le premier mouvement citoyen formé autour de la bicyclette – nombre d’entre eux se sont développés dans les années 1970 –, cette « cyclopride » reflète un nouvel engouement pour le vélo, transformant cet outil en un mode de vie à part entière. Les grandes villes, en particulier, en sont le théâtre. Elles fleurissent de cafés-vélo où l’on peut bricoler autour d’un breuvage, d’ateliers d’autoréparation, de conférences ou de jeux de piste collectifs à vélo (surnommés « binouze bikers » dans quelques grandes métropoles). Les centres se peuplent aussi de jeunes livreurs à bicyclette qui courent les quatre coins des villes. Quels que soient ses modes d’usage, le vélo sort du garage et semble devenir un objet à la mode.

Certes, pour l’instant, le vélo ne représente que 3 % des déplacements en France, mais ce chiffre cache une ascension fulgurante : sa part modale, c’est-à-dire le temps passé à vélo sur la totalité de nos déplacements, a connu une augmentation de 10 % chaque année au cours des quatre dernières décennies. Depuis 1976, la proportion du vélo dans les trajets parisiens a même été multipliée par 25.

Un fort contraste par rapport à l’âge d’or du moteur, entre 1950 et 1970, où la voiture était vue comme une condition sine qua non de modernité, et avait quasiment rayé le vélo de la carte urbaine(…)

Nature et santé avant tout

 

Au premier rang des explications, l’argument écologique semble être le fer de lance de la renaissance du vélo. Pour l’historien et sociologue Philippe Gaboriau, les cyclistes d’aujourd’hui souhaitent se rapprocher de valeurs environnementales et cultiver un rapport éthique à la nature, à la manière des mouvements de slow food ou slow cities« À l’intérieur de la civilisation de l’automobile et des loisirs, le vélo paraît être une machine verte, un moyen de se séparer des valeurs attachées à la vitesse », écrit-il dès 1991. Le retour d’un temps plus lent et d’un mode de transport directement ancré dans son environnement répond donc à un besoin de retour à l’essentiel et d’une philosophie de vie apaisée.

Autre argument : la santé. L’injonction à « bouger » et à faire du sport n’a cessé de croître au cours du dernier quart de siècle. Pour F. Héran, « l’argument de la santé publique »reste ainsi le facteur « le plus efficace » dans la renaissance du vélo. Il se décline à tous les âges. Si les personnes âgées restent attachées à la voiture qu’elles voient comme le symbole d’une conquête sociale, les 50-60 ans valorisent le vélo car ils l’associent à une pratique saine, au même titre que la randonnée. Les 30-40 ans considèrent plutôt le cyclisme comme une façon de rester dynamique et de garder la forme (et la ligne) alors que nos modes de vie sont largement sédentaires. Les jeunes, eux, évoquent la liberté que le vélo procure – pour son bas coût et l’autonomie qu’il permet – mais aussi sa dimension durable.

Réhabiliter l’intelligence du corps

 

Et si le vélo, finalement, nous ramenait à nos fonctions premières ? Pour tous ses adeptes, le cyclisme semble avoir une part d’inné et d’essentiel, qui évoque des gestes primitifs. Selon C. Marthaler, la bicyclette répond aux besoins de déplacement des humains et s’apparente à un « élément primal qui réhabilite l’intelligence du corps »« L’histoire humaine ne compte que 10 000 ans de sédentarisme », rappelle le globe-trotteur. Pour d’autres, la petite reine est aussi un moyen de renouer avec les tâches manuelles pour stimuler nos facultés corporelles et mécaniques. C’est le sentiment de Tristan Boiteux, jeune diplômé de science politique qui envisage aujourd’hui d’ouvrir un café-vélo. Inspiré par l’histoire de l’écrivain américain Matthew Crawford et son essai Éloge du carburateur (2009), il a renoué avec le goût de l’effort et du travail artisanal en apprenant à bricoler son engin. « Savoir réparer un vélo permet non seulement de l’utiliser en tant que moyen de locomotion, mais en plus, de le posséder entièrement. Cela rend complètement indépendant. » Ce caractère émancipateur, Ivan Illich l’a formalisé dès 1975. Dans un texte philosophique, il décrit le vélo comme un objet complémentaire à l’être humain, qui lui permet d’aller au bout de ses capacités sans se dénaturer. « La bicyclette est un outil parfait qui permet à l’homme d’utiliser au mieux son énergie métabolique pour se mouvoir : ainsi outillé, l’homme dépasse le rendement de toutes les machines et celui de tous les animaux. » Le professeur d’arts plastiques et philosophe François Soulages considère même la bicyclette comme un outil qui accompagne les hommes à travers les âges pour remplir une fonction presque anthropologique. La bicyclette est « la médiation par excellence », développe-t-il, car pédaler aide à s’évader : « Un moyen pour l’enfant de sortir de l’enfance et pour l’adulte d’y revenir. » 

Sciences Humaines

Juillet 2017 – Alizée Vincent

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