Exclusif !

Sujet IFSI Gironde 2018 sur le thème du sexisme au travail

Voici “en exclusivité” le Sujet IFSI Gironde 2018 du concours infirmier de l’IFSI Bagatelle qui est tombé le 24 Mars 2018 pour les candidats de droit commun (Bachelier).

Latoortue.com vous offre le texte du sujet IFSI Gironde 2018 sur le sexisme au travail.

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Sujet IFSI Gironde 2018 - Culture générale

EPREUVE ECRITE – IFSI Bagatelle (33)

Durée de l’épreuve : 2 heures

Ce Sujet IFSI Gironde 2018 de culture générale permet d’évaluer les capacités de compréhension, d’analyse, de synthèse, d’argumentation et d’écriture des candidats.

Les consignes à respecter

  • Réponse suivant la chronologie des questions,
  • Utilisation d’un stylo noir ou bleu seulement,
  • Respect de la marge,
  • Tolérance de plus ou moins 10 % pour le nombre de lignes

Des pénalités seront appliquées (maximum -3 points) pour :

  • Le non-respect des consignes
  • Le défaut de lisibilité et de soins de la copie
  • Le non-respect des règles d’orthographe, de syntaxe et de grammaire

TEXTE DU SUJET

 

Le sexisme au travail, de l’ombre à la lumière

 

Des chercheurs réunis dans un colloque organisé en février 2016 par le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle tentent d’identifier les manifestations et les effets du sexisme sur les salariés.

18 novembre 1965, université de Lancaster, Pennsylvanie (États-Unis). Pauline Leet, jeune enseignante, utilise pour la première fois le terme « sexisme » face à ses étudiants. Elle désigne ainsi le comportement d’historiens qui n’évoquent pas dans leurs travaux les femmes. Le terme est forgé par analogie au racisme, ce dernier se définissant comme l’idéologie de la supériorité d’une race sur les autres. Dans les deux cas, on se fonde sur un attribut physique visible (le sexe ou la couleur de peau) pour attribuer à un individu des attitudes souvent dévalorisantes, supposées à tort communes à ceux qui partagent cet attribut physique. Le sexisme repose sur des stéréotypes.

Histoire du sexisme au travail

 

Aujourd’hui, le sexisme reste un illustre inconnu dans le monde du travail : un mot répandu, un mot-valise qui sert à désigner une palette de comportements allant de la blague sexiste jugée inoffensive, voire réputée mettre de l’ambiance au travail, au harcèlement sexuel, condamné par la loi.

Timidement, des psychologues, sociologues et psychosociologues tentent de préciser ses formes et ses limites, les évolutions récentes et l’impact sur les pratiques professionnelles quotidiennes.

Le sexisme est difficile à appréhender car, subjectif, il est aussi évolutif. En France, les travaux qui y sont consacrés demeurent relativement récents, ce qui rend difficile une analyse historique. Par contre, en Amérique du Nord, depuis le milieu du 20e siècle, des études de psychosociologues mesurent l’évolution des stéréotypes de sexe.

Sexisme « bienveillant »… effets toxiques

 

En parallèle, des comportements quotidiens, considérés jadis comme normaux, sont aujourd’hui perçus comme du « sexisme ordinaire » (encadré ci-dessous). Des recherches identifient en particulier une pratique jusque-là ignorée : le sexisme bienveillant. Les psychologues Benoît Dardenne et Marie Sarlet en décortiquent les ressorts : une attitude « teintée de chevalerie, qui a une apparence anodine et qui semble même différencier favorablement les femmes en les décrivant comme chaleureuses et sociables. Néanmoins, en suggérant l’idée que les femmes sont fragiles et qu’elles ont besoin de la protection des hommes, le sexisme bienveillant suggère également qu’elles sont inférieures et moins capables qu’eux. » Cette forme de sexisme inclut des pratiques a priori favorables aux femmes telles que la galanterie, le compliment ou le paternalisme.

Le sexisme bienveillant maintient les femmes dans des représentations stéréotypées (elles seraient plus faibles, dépendantes des hommes). Il entretient des comportements distincts envers chaque sexe. Dans le milieu professionnel, les femmes sont réputées avoir des aptitudes de care et de sociabilité, au détriment de la compétence, explique B. Dardenne lors du colloque « Le sexisme au travail ». La croyance dans des vertus féminines complémentaires à celles des hommes constitue un contre-stéréotype destiné à transformer une caractéristique défavorable (le fait d’être une femme) en un atout.

La stratégie la plus répandue est celle du déni ou de l’évitement. Par peur de représailles, de ne pas être prises au sérieux ou de la stigmatisation au sein de l’entreprise car perçues comme sans humour ou plaintives, certaines femmes préfèrent ignorer l’attaque sexiste.

De la résistance au retrait

 

Un autre comportement fréquent dénonce le sexisme, voire résiste à son auteur. Selon l’enquête réalisée pour le CSEP par l’institut LH2 (encadré ci-dessous), plus de la moitié des femmes confrontées au sexisme disent avoir réagi du « tac au tac ». Toutefois, des déclarations aux actes, il y a parfois des écarts.

Dans une expérience, B. Dardenne a demandé à des femmes : « Que feriez-vous si, au cours d’un entretien d’embauche, un recruteur vous demande ce que vous pensez des femmes qui ne portent pas de soutien-gorge au travail ? » 60 % déclarent qu’elles feraient remarquer le caractère inapproprié de sa question. Pourtant, en situation, aucune femme ne manifeste son mécontentement au recruteur. La volonté de lui plaire les empêche de dénoncer le sexisme.

C’est une mise à l’épreuve, un bizutage professionnel qui les pousse à se montrer encore plus compétentes et performantes. Elles redoublent d’efforts pour prouver leur aptitude à occuper le poste. Pourtant, les risques quant à leur santé ne sont pas négligeables : burn-out, fatigue, épuisement, migraines récurrentes et autres somatisations en attestent, explique la psychanalyste Marie Pezé, lors du colloque « Le sexisme au travail ».

Selon l’enquête réalisée par l’institut LH2, seulement 9 % des salariées victimes de sexisme en ont parlé à leur supérieur hiérarchique et 4 %, à des représentants syndicaux. Bien que mieux connu, le sexisme au travail demeure une question souvent traitée entre collègues, sans intermédiaire. Dès lors, il reste difficile, voire courageux de le dénoncer.

Maud Navarre- Sciences humainesAvril 2016

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